-
Je relaye l'initiative lancée par
Ce qui nous rassemble
A l'heure où les chemins bifurquent vers on ne sait encore trop où, au moment où les cartes se brouillent et où les passions embrasent les esprits les plus apaisés, plutôt que ce qui nous oppose, pensons à regarder ce qui nous rassemble au sein de ce formidable élan porté par François Bayrou.
Ce qui nous rassemble d'abord c'est le sentiment d'une nécessaire et profonde remise en cause de l'ordre établi. Certains y voient la révolution, d'autres une évolution, et peu importe en vérité puisque l'évolution est une révolution qui prend son temps.
Ce qui nous rassemble c'est ensuite le souci intime de ce qui a été enfanté dans le sang et les cris il y a maintenant plus de deux siècles : la démocratie.
On nous a fait croire qu'elle était une institution, comme une marque déposée pour les siècles à venir. Avec François Bayrou nous avons eu le courage de dénoncer cela et d'affirmer haut et fort que la démocratie n'est pas un acquis.
Elle est une chance, chaque jour à défendre, chaque jour à sauvegarder, chaque jour à asseoir.
Ce qui nous rassemble enfin c'est la pleine conscience des enjeux du Mouvement Démocrate. 30 années de politique politicienne ont placé nos concitoyens dans une position de méfiance et de doute permanent vis-à-vis de la classe politique.
Plus c'est gros, plus ça passe, disait-on non sans cynisme sous les ors de la République.
Sauf que...ça ne passe plus.
Il va falloir en prendre acte tous, même nous, démocrates.
Agir en conséquence. Sans tabous. Sans excuses.
Si nous avons choisi ce chemin, c'est parce qu'il nous semblait indispensable d'inventer, de créer et de mettre en place d'autres pratiques, d'autres modes de réflexions et d'organisation plus modernes, plus humains, plus démocrates.
A l'aube de la fondation de ce mouvement d'espoir inédit, plus que jamais il nous appartient d'être les auteurs de nos lendemains, et à ce titre d'aller au bout de cette soif de démocratie que François Bayrou a réveillé dans nos coeurs et nos consciences.
Que sommes-nous?
Génération démocrate c'est penser que la démocratie commence devant chez soi, sur le pas de sa porte.
Génération démocrate ce n'est pas pour autant ignorer les difficultés inhérentes à la fédération d'hommes et de femmes aux histoires différentes et aux parcours sociaux, économique et culturels divers sous une même bannière et derrière un même projet.
Génération démocrate c'est par ailleurs croire profondément que de la clarté et de la transparence des fondations que nous poserons dépendra l'avenir de notre mouvement.
Génération démocrate c'est avoir la conviction que le mouvement dont nous sommes les bâtisseurs est une chance tout autant qu'une responsabilité.
Responsabilité à laquelle, au regard des valeurs qui nous animent, nous ne pouvons pas déroger.
Qui sommes-nous ?
Des VRP de la démocratie? Des ayatollahs du tocquevillisme ?
Des fouteurs de merde ? Des candidats à la présidence du parti ?
Rien de tout cela en vérité
En une phrase, nous sommes convaincu de l'opportunité d'appliquer plus que jamais ce vieil adage grec : "Mens sana in corpore sano". (Un esprit sain dans un corps sain")
Que voulons-nous ?
Sans tergiversation ni langue de bois: un processus démocratique de désignation de nos élus comme gage de la sérénité et de la pérennité de la vie au sein du Mouvement Démocrate.
Des primaires.
Le mot est lancé. Des primaires à Paris, non seulement dans chaque arrondissement afin de choisir nos têtes de liste mais également comme préalable à l'investiture du candidat démocrate pour Paris.
La bonne marche de notre mouvement est à ce prix !
Génération Démocrate
generationdemocrate[at]yahoo.fr
votre commentaire -
Je viens de commencer la lecture d'un livre, écrit par des historiens, américains et canadiens, de la France ayant pour titre « Pourquoi la France? ». Dans ce livre, 16 historiens essayent d'apporter une réponse à cette question. Il est vrai que beaucoup de gens se la sont posée au moins une fois dans sa vie. Nombreux sont ceux qui ont essayé de donner une identité à la France.
A l'heure de la création d'un ministère de l'identité nationale, de plus en plus de personnes s'y essaye. Mais quel exercice périlleux que d'essayer de donner une définition de ce pays. Personnellement je suis contre ce terme « d'identité nationale » pour plusieurs raisons : tout d'abord pour moi la France à de ça de particulier qu'elle n'a pas de « définition » précise. Bien entendu il y a l'Histoire de ce pays qui permet d'y apporter quelques indices ou éléments de réponse mais au final, difficile est la tache que de donner une définition à la France. Une autre raison et sans doute la plus flagrante c'est que chacun à son idée, sa propre définition de la France même si certaine se ressemblent parfois mais cela reste de le cadre privé, personnel et même parfois intime.
Contre, car à l'heure de l'Europe et de la Mondialisation ce n'est pas en se repliant sur soi que l'on avance. Au contraire.
Enfin contre, car comme l'ont put dire de nombreux étranger venu en France s'installer pour un temps ou pour la vie, lorsqu'on leur demandait « pourquoi la France? ». Des étranger tels que, par exemple, Thomas Jefferson, 3ème président des Etats Unis et ambassadeur américain en France, ils donnaient comme réponse: « On ne choisit pas la France, c'est la France qui vous choisit »
Pourquoi avoir acheter ce livre me demanderez vous? A part, sans doute, le coté chauvin que tous français cache en lui, même ceux que l'on dit « issu de l'immigration » l'on ou l'acquière. Même si l'on s'en défend. Cette touche de « sophistication » particulière au peuple français que beaucoup exècre ou parfois apprécie. Cependant je dirais que cela va un peu plus loin.
Mis à part que j'adore l'Histoire de ce pays tant elle est dense et complexe. L'influence qu'elle peut avoir de part le Monde, même si aujourd'hui la France l'a un peu perdue. Cependant elle est encore très présente dans l'imaginaire des gens.
Une des raisons d'avoir acheté ce livre est que j'adore les livres qui essayent d'analyser et de comprendre la sociologie ou la psychologie de la France. Sans doute nous même français, ne connaissons pas vraiment notre pays et essayons de nombreuses fois d'apprendre à le connaître. En le visitant, en apprenant son histoire, ou encore comme c'est le cas de ce livre, en essayant d'avoir un regard extérieur. Souvent bien plus objectif. Sans doute pour cette raison, que les livres étrangers traitant sur la France, se vendent toujours très bien.
Au fur et à mesure de ma lecture de ce livre, je vous parlerais, des réponses apportées par ces historiens de la France. Et je vous invite si vous le souhaiter à donner votre définition de la France en laissant un commentaire ou encore en m'envoyant un mail que je mettrais en ligne. La parole est à vous "irréductibles gaulois"
votre commentaire -
Voici donc la Bande Annonce de Parlons Institution. Vous retrouverez prochainement sur la toile le premier numéro de Parlons Institutions!
votre commentaire -
Sarkozy ».... Ou comment un président veut imposer, à lui seul, une nouvelle vision de l'Histoire.
Voici ce que nos lycéens pourraient bien dire dans quelques années chaque matin avant de prendre les cours....
Dans ce billet je vais vous annoncer le programme du 22 au 25 octobre prochain.
Je veux bien sur vous parler de Guy Moquet et de l'insupportable instrumentalisation que l'on en fait!
-
Une lecture de sa dernière lettre (selon Libération elle a été modifiée : « camarade » devenant « compagnon ») dans tous les lycées de France et de Navarre, pendant que le Président lui rendra un hommage, le 22 octobre.
Autant parler de Communion avec le Président...
-
Le même jour, sur France 5, tous les animateurs de la chaîne se relaieront, à l'antenne, pour lire la lettre.
-
La diffusion d'un film, retraçant la courte vie de Guy Moquet, sur le service publique, joué par Jean Baptiste Monier,est prévu.
-
Le 25 octobre, en seconde partie de soirée, sur France 2, un documentaire lui sera entièrement consacré.
Quelle sont les intentions de N.Sarkozy ? Pourquoi lire au XXIème siècle, une lettre d'un adolescent de 17 ans, fusillé pour s'être fait arrêter car il se trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment en train de coller des affiches, communiste, appelant à la résistance ? Quelles sont les raisons de lire, aux lycéens, une lettre évoquant la mort ?
Va t-il bientôt changer notre hymne nationale La Marseillaise par le Chant du Départ (dont voici les parole ci-dessous)
La victoire en chantant
Nous ouvre la barrière.
La Liberté guide nos pas.
Et du Nord au Midi
La trompette guerrière
A sonné l'heure des combats.
Tremblez ennemis de la France
Rois ivres de sang et d'orgueil.
Le Peuple souverain s'avance,
Tyrans descendez au cercueil.La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.(Refrain)
La République nous appelle
Sachons vaincre ou sachons périr
Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.Un Français doit vivre pour elle
Pour elle un Français doit mourir.Condorcet a dit: «Je préfère leur histoire plutôt que leur éloge ; car on ne doit aux morts que ce qui est utile aux vivants : la vérité et la justice.»
Alors qu'on laisse, en paix Guy Moquet, à sa place dans l'Histoire de France !
Peut être rajoutera t-il à la devise de la France : Liberté Egalité Fraternité Guy Moquet ?
Toute cette mascarade me fait penser aux périodes les plus sombres de l'humanité ou l'Histoire d'un pays était modifiée et manipulée à mauvais escient
votre commentaire -
-
"Oui, le peuple français est le peuple le plus intelligent de la terre. Voilà pourquoi, sans doute, il ne réfléchit pas."
Sacré Edgar Faure, Ah que ces gens, manquent à la France d'aujourd'hui. Fausse modestie mise à part, à force de trop vouloir nous endormir et ne pas réfléchir, nous avons laissé filer la "belle" (démocratie) dans les bras de gens plus intéressés par l'intérêt particulier que par l'intérêt général.
Et pour quel résultat ? Et bien, il suffit de regarder nos gouvernants, plus attachés à leurs places et à leurs querelles de potaches qu'à l'intérêt général. Trop occupés à faire bonne figure plutôt qu'à écouter les français.
Ce résultat a entraîné, le désintéressement des français pour la politique de leur pays. Doit - on, pour autant, ne pas blâmer ces derniers ?
Car autant les politiques ont une part de responsabilité dans ce désintéressement, autant les français ne font pas le nécessaire pour remédier à la situation calamiteuse...
C'est à se demander si, au fond, les français n'ont pas besoin de faire à nouveau une révolution comme ils ont su si bien le faire en 1789, 1830, 1848, en 1936 et 1968?
Prêts à faire sortir par la petite porte les gouvernants de l'époque, à partir du moment où ils estimaient que le pouvoir se détachait des préoccupations des français.
Cependant, à l'heure de la mondialisation, les termes d'Etat ou de Nation ne sont plus à la même échelle qu'ils ne pouvaient l'être à l'époque.
Il est vrai aussi que le progrès dans quelques domaines que ce soit à toujours plus éloigné les français. Ce progrès a entraîné une perte de sens pour ne par dire une disparition de la notion de « Société » en tant que telle. Aujourd'hui, on pense d'abord « moi » avant de penser « les autres » à savoir la société.
Les citoyens ont aussi leur part de responsabilité dans le sens où désabusés par le désintérêt profond pour ne pas dire total de leurs dirigeants, ils ont préférés ne plus s'occuper de politique au sens noble du terme. Sans pour autant laisser aller leurs dirigeants et n'hésitant pas à fouler le pavé pour exprimer leur mécontentement.
Cependant, ces manifestations ont-elles pour autant un sens? En effet ces manifestations sont le plus souvent perçues non comme une volonté de faire changer les choses mais comme une conservation de certains privilèges ou encore un refus du changement. Que les raisons soient valables ou pas.
« Se sont les démocrates qui font la démocratie, c'est le citoyen qui fait la République. » (Georges Bernanos)
Belle parole diront certains mais le fait que ce soit au citoyen de « faire la République » n'est il pas avant tout un devoir en plus d'être un droit ?
L'acte de voter comme il est écrit sur votre carte d'électeur : « voter est un droit mais c 'est avant tout un devoir ».
Ce simple acte de mettre un bulletin dans l'urne est déjà en soi un geste fort car c'est l'expression de sa propre voix, de sa conscience, de sa pensée...
Certes, les résultats, les souhaits, les espoirs suscités durant une campagne ne sont pas toujours au rendez-vous car encore une fois nous revenons à ce que j'avais évoqué dans le premier paragraphe et nous nous retrouvons avec des gens « plus intéressés par l'intérêt particulier que par l'intérêt général. ».
N'en déplaise à certains mais notre président actuel en est le parfait exemple : « Donnez l'illusion de mouvement, d'action et vous contenterez l'opinion! » Telle pourrait être sa devise, enfin son slogan... Lui qui est si friand de publicité pour avant tout faire bonne presse face au bon peuple de France...
Autre personnage qui manque à la France d'aujourd'hui : De Gaulle (encore lui je sais mais que voulez-vous ? C'est vrai qu'il aimait beaucoup entendre le son de sa voix mais il avait une bonne perception de la France et des Français) à donner une bonne définition de la France :
« Ce n'est pas la gauche, la France ! Ce n'est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français, comme de tous temps, ressentent en eux des courants. Il y a l'éternel courant du mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est naturellement nécessaire, et puis, il y a aussi un courant de l'ordre, de la règle, de la tradition, qui, lui aussi, est nécessaire. C'est avec tout cela qu'on fait la France. Prétendre faire la France avec une fraction, c'est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d'une fraction, c'est une erreur nationale impardonnable. »
En plus de se désintéresser de la politique, les français ont laissé, de coté, un autre grave problème qui fait que nous sommes aujourd'hui dans la situation que nous connaissons :
Le problème des institutions !
Institutions censées être, selon le principe de la République Française (Art 2 de la Constitution de 1958) : « Un Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Doux rêve ?
Face à ce problème, un Comité de réflexion et de proposition sur la modernisation et le rééquilibrage des institutions de la Vème République.
Que cela peut il être pompeux !
Il est vrai qu'en France nous sommes très friand du « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué? ». Mais ce comité de réflexion... ne donne aucune envie de s'y intéresser et risque de se transformer en usine à gaz!
Pourquoi avoir créé un tel comité lorsque nous savons déjà quels vont être les changements à travers le discours de Nicolas Sarkozy?
De plus, encore une fois, comme l'a précisé Nicolas Vinci, il s'agit d'un organe dont les membres sont de qualités mais qui sont loin du peuple qui ne les a pas choisis !
Pourtant cela nous concerne tous et il aurait été très certainement plus judicieux d'y inclure des citoyens « lambdas » et des élus locaux qui eux sont en contact direct avec la réalité. Certes, tout le monde à la possibilité de donner son opinion sur le site. Sera t-elle prise en compte ?
Mais c'est une autre histoire...
Lamartine a dit un jour : "La France s'ennuie" et bien bougeons-nous et Parlons Institution!
1 commentaire