-
Par piqueetpolitique le 29 Septembre 2007 à 11:16
comme je vous l'avais évoqué dans un précèdent billet au sujet de l'Iran et de sa vraisemblable volonté de se procurer l'arme nucléaire mais aussi de la possibilité d'une intervention militaire. Je vous avais aussi évoqué les scénarios possible.
il semblerait que cette intervention militaire puisse avoir lieu. En effet nous pouvons lire dans le Canard Enchainé paru mercredi dernier que selon un rapport transmis ) l'Elysée, Vladimir Poutine (président de la Fédération de Russie) aurait prévenu les autorités iraniennes d'un bombardement : « ils vont vous bombarder ».
Toujours dans ce même article, il est précisé que la Russie continuerait de fournir en armes l'Iran.
L'hebdomadaire évoque aussi le scénario d'un intervention militaire ainsi que la période durant laquelle cette dernière pourrait : «être réalisé par l'aviation israélienne, protégé et guidée par des avions radars US » puis « selon les résultats obtenus et les réactions internationales, des frappes américaines »
Cyberpesse.ca quant à lui évoque une « attaque massive des Etats Unis » en se basant sur « sur les conclusions de deux expert britanniques en sécurité internationale, Dan Plesch et Martin Butcher »
En plus du nucléaire qui serait le prétexte invoqué pour cette intervention, il se peut que le pétrole soit une autre des raisons. Comme vous pouvez voir sur la colonne de droite vous avez un encadré intitulé « Réveillez vous » avec un lien de rediréction vers un site consacré au « Pic Pétrolier ». Toujours sur ce même site, est évoqué la situation économique catastrophique des Etats-Unis qui pourrait provoquer une récession mondial.
Qu'est ce que le « Pic Pétrolier »? il s'agit du moment ou la production de pétrole aura atteint sa capacité maximum et qui nous sommes dans une phase de stabilisation de production pétrolière. Une fois ce pic atteint cela veut dire que les réserves pétrolières en pétrole ne feront que décroître au fil des années pour arriver au final à un arrêt de la production de pétrole et donc l'épuisement de cette ressource.
La suite dans le prochain épisode mais tout cela n'est « guerre » réjouissant
Bonne journée
votre commentaire -
Par piqueetpolitique le 24 Septembre 2007 à 14:14
"Pour ma part, je n'ai pas utilisé le mot "guerre"" N. Sarkozy dans une interview accordée au New York Times (extraits) paru dans son édition du 21 septembre 2007.
Nicolas Sarkozy sera Aujourd'hui et demain à New York à l'occasion de la 62ème Assemblée Générale des Nations Unies
Façon de rappeler que c'est lui (Président de la République) qui a "le dernier mot" (toujours...) concernant la diplomatie et les affaires étrangères de la France, et par voix de fait, rappeler à l'ordre son ministre.
« I want to defend the idea that France will always campaign for peace and for there to be peace in the world I say peace, not stability »
Toujours dans cette interview il dit vouloir « Défendre l'idée que la France optera toujours pour la paix et pour qu'il y est la paix dans le monde. Pour la paix, non la stabilité »
Le propos tenu, dans cette interview, est en réponse à la vive polémique, nationale et internationale, qu'avait provoqué Bernard Kouchner (Ministre des affaires étrangères), suite aux propos tenus dimanche dernier (16/09), au "Grand Jury - RTL - LCI - Le Figaro", évoquant la possibilité de "se préparer au pire" par "pire" il entendait le mot "guerre" contre l'Iran, si celui-ci n'arrêtait pas son programme nucléaire ou n'apportait pas les preuves de sa "bonne foi".
Ses propos avaient provoqué un tollé tant sur la scène nationale que sur la scène internationale.
Mais aussi un électrochoc dans la classe politique française, car ces derniers, sont perçus comme un changement dans la politique étrangère de la France pouvant laisser entendre qu'après 50 ans de politique indépendante elle serait passé à celle de l'alignement avec la politique américaine.
Le fait que N.Sarkozy reviennent sur les propos de B.Kouchner, est-il fait dans le but de rassurer et/ou de préparer l'opinion à tous les cas de figure ?
La « non utilisation » d'un mot (« guerre » dans le cas présent) ne veut pas dire pour autant l'exclusion de ce dernier.
Rappel des faits : Depuis plus d'un an, la communauté internationale s'interroge, sur les activités nucléaires de l'Iran et le suspecte sous couvert de programme civile de vouloir développer la bombe atomique.
Le président iranien Ahmadinejad interviewer à son tour, cette fois ci sur la chaine CBS dans l'émission 60 minutes dit que pour lui, aujourd'hui « la bombe atomique ne servait à rien »
Cependant, ce dernier, profitant, « très certainement », de l'embourbement des Etats-Unis en Irak et de l'extrême tension, résultante de ce conflit, dans la région du Proche et Moyen Orient, se joue en provocations ("rayer Israël de la carte", remise en cause de la Shoah, soutient au régime Syrien...) et est soupçonné de financer le terrorisme. allant toujours dans le « sens inverse » de la diplomatie Américaine et Européenne.
De plus, volontaire ou non, l'Iran, ne facilite en aucune manière, la travail de l'AIEA (Agence Internationale pour l'Energie Atomique) ouvrant puis refermant ses centres de recherche, allant jusqu'à menacer de se retirer de l'AEIA et de rompre le TNP (Traité de Non Prolifération)
Pour la communauté internationale, un « Iran nucléaires » est inacceptable. Les conséquences pour la stabilité de la région en particulier et du monde seraient très certainement catastrophique.
Quelles sont les marges de manoeuvres ?
-
Résolution pacifique avec réouverture des centres de recherches donnant un libre accès à l'AIEA ce qui est sans aucun doute le plus souhaitable.
-
Une intervention militaire qui peut être sous différentes forme mais qui ont tous les même conséquences:
-
Intervention militaire d'Israël? en effet l'Etat hébreu à souvent laisser entendre qu'en cas d'échec de la voie diplomatique, il pourrait intervenir seul en bombardant des installations nucléaires iraniennes stratégiques pour stopper le programme, comme cela avait été le cas pour l'Irak. Mais cette option s'avère très délicate car l'Iran est bcp plus loin que l'Irak de plus la réaction iranienne pourrait être comme l'a évoqué Ahmadinejad d'envoyer des missiles sur le sol israélien. Ce qui pourrait aboutir à une intervention américaine.
-
Une intervention américaine via le Golfe Persique ? Toute aussi dangereuse. En effet c'est par cette région que transite plus de 30% du pétrole mondial. De plus l'Iran avec une côte tout le long de ce golfe pourrait s'attaquer à la marine américaine sans aucun « problème ».
-
Une intervention via les pays limitrophes et les bases américaines implantées au Turkménistan, en Afghanistan, et sans doute bientôt en Azerbaïdjan tout aussi risquée.
-
Un combiné de ses 3 options? Encore une fois très dangereuse
-
Dans tous les cas de figures cela pourrait provoquer un conflit majeure dans cette région ainsi que des conséquences : économiques (catastrophiques), communautaires, religieuses...
Tous ces cas évoqués ci-dessus ne prennent pas en compte la situation en Irak, De plus l'Iran possède une arme sans doute toute aussi puissante que l'arme atomique : Le pétrole.
votre commentaire -
-
Par piqueetpolitique le 30 Décembre 2006 à 22:49
Mais que recherche l'Iran? Et surtout que font les nations dîtent éclairées? L Iran peut remercier les USA qui en envahissant l'Irak se sont automatiquement ôté toutes crédibilités dans cette région du monde déjà suffisamment instable et se sont pour ainsi dire "tirés" une balle dans la tête face à son plus grand ennemi de la région : l'Iran
N'ayant quasiment plus aucun moyen de pression sur une voir la plus grande puissance de la région. Cela laisse a l'Iran l'opportunité de réaliser tous ses "caprices". Cette nation en mal de reconnaissance décide donc d'employer les grands moyens pour se faire entendre.
Mais là où le bas blesse est dans le moyen employé. A savoir faire rentrer l'Iran dans le "club" très fermé des nations nucléaires.Le revers de la médaille étant que non seulement l'Iran c'est retrouvé d'autant plus au banc des nations mais la population iranienne commençant à en douter.
Cependant une question se pose : peut il reculer ou faire preuve de transparence sans se "ridiculiser"?
De moins en moins crédible, l'Iran va de surenchère en surenchère en insistant toujours plus sur le nucléaire et en bombant le torse.
Pour quelle raison ce pays, 2ème réserve pétrolière du monde en pétrole et en gaz ayant pour ainsi dire des réserves énergétiques encore pour une certain temps cherche t-il se doter d'une énergie aussi cher que le nucléaire ?
Surtout avec une population aussi pauvre alors que l'extraction et l'emploi de son pétrole ou de son gaz lui reviendrait certainement moins cher ce qui lui permettrait d'employer les économies réalisées pour aider sa population et développer ainsi ce pays... Je vous le demande...
« A des fins pacifiques » nous dit-on. Laissez-moi en douter... Surtout lorsque l'on voit l'entrain du pouvoir pour acquérir cette énergie. D'autant plus douteux, pour un pays ouvertement hostile à un autre pays et voulant son éradication pure et simple (peut importe le pays visé).
Les « grandes nations », toutes dotées de cette énergie et pour certaines de l'arme nucléaire n'ayant jamais fait usage à l'exception, et pas des moindre, de deux fois (nous en connaissons les conséquences). Vont elles se comporter comme en 1938 et faire la politique du « tout sauf la guerre » qui avait à l'époque conduit le monde au plus grand des conflits jamais connu?
Les USA vont-ils rentrer en conflit ou tout du moins détruire les sites nucléaires ? qui aurait pour conséquence direct de rentrer en conflit armée avec l'Iran qui est en aucun point comparable avec l'armée irakienne. L'Iran étant doté d'une armée moderne, disciplinée et puissante. L'avantage géographique de l'Iran à savoir le Golfe Persique bordé de massif montagneux... Ce qui serait te toute évidence un véritable carnage pour la marine américaine
Israël fera t-elle comme pour l'Irak en 1986 ? La situation et les enjeux étant en tous points différents et cette fois ci, les conséquences seraient catastrophiques pour le monde, qui rentrerait dans une situation des plus délicates pour ne pas dire désastreuse tant par le caractère politique, économique et surtout géopolitique de cette « affaire »
Le temps des regards « en chiens de faience » va t-il durer encore longtemps ?
A suivre...
votre commentaire -
Par piqueetpolitique le 15 Octobre 2006 à 11:43
Comme en 1938, il semblerait que les Nations occidentales (U-E + USA) semblent bien incapables face à un Iran qui profite de l'hésitation de ces dernières pour continuer son chemin vers l'arme nucléaire.
Nations d'autant plus incapables face à l'arme Iranienne sans doute bien plus puissante que l'arme nucléaire en elle même : le pétrole. L'Iran 2ème producteur d'or noir menace d'utiliser cette "arme" en coupant les vannes ce qui aurait pour conséquence de provoquer une récession de l'économie mondiale mais toucherait aussi de plein fouet son économie dépendante du pétrole.
Toutes ces gesticulations diplomatiques montre les faiblesses flagrantes de l'ONU qui comme en 1938 veut "sauver <?xml:namespace prefix = st1 /><st1:personname w:st="on" productid="la Paix">la Paix</st1:personname>" tout en fermant les yeux sur l'issue tragique que pourrait avoir cette crise à savoir un affrontement armée ou bien des bombardements qui aurait pour conséquence directe de rendre encore plus instable cette région du monde déjà déstabilisé par le conflit en Irak et la situation en Israël.
A suivre...
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique